dimanche 1 juillet 2018

L'extraordinaire voyage du fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikea / Romain Puértolas

Quatrième de couverture :

"L'extraordinaire voyage du fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikea, c'est une aventure rocambolesque et hilarante aux quatre coins de l'Europe et dans la Lybie postkadhafiste, une histoire d'amour plus pétillante que le Coca-Cola, mais aussi le reflet d'une terrible réalité : le combat que mènent chaque jour les clandestins, ultimes aventuriers de notre siècle."




Mon avis :

Encore un livre assez connu que je lis tardivement. Je n'en connaissais pas l'histoire avant de m'y intéresser : ayant assisté par hasard à une partie du tournage de l'adaptation filmique à Rome, c'est à ce moment-là que j'ai commencé à m'y intéresser. J'ai donc, pour une fois, vu le film avant de lire le livre qui l'a inspiré, et comme j'ai passé un bon moment au cinéma et que j'avais envie d'une lecture assez légère, je me suis lancée ! Je ne regrette absolument pas.

Dès le début, le ton est donné : il est drôle, et l'auteur parvient à conserver ce ton humoristique sur toute la durée du livre.
Signalons tout de même quelques passages plus sérieux, qui m'ont fait réfléchir et m'ont émue. Ce sont tous les passages consacrés aux migrants, à leurs vies et leurs difficultés simplement parce qu'ils sont nés "du mauvais côté de la Méditerranée". En effet, si notre fakir est expédié de pays en pays, rappelons-nous que c'est aussi la véritable situation de certaines personnes.
C'est ce que, selon moi, fait aussi tout l'intérêt du livre : se confronter, sous couvert de l'humour, à de réelles tragédies. Sans cela, l'humour risquerait d'être trop présent et de ne plus fonctionner. De même, la rencontre avec la bonté humaine qui amène à une rédemption est bien amenée et pas trop moralisatrice.

Si j'ai été quelque peu déroutée, c'est plutôt dans ma comparaison avec le film. Celui-ci est à la fois fidèle et différent, c'est pourquoi je ne regrette pas non plus de m'être confrontée aux deux versions. Dans les deux cas, le personnage d'Ajatashatru est très attachant, d'autres sont plus exaspérants mais souvent tournés en dérision, et la happy end indique bien que le but n'est en aucun cas de se prendre la tête.

Je trouve que c'est une très bonne lecture d'été, idéale pour décompresser !

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