mardi 20 mars 2018

L'héritier du roi Arthur / Bertrand Crapez

Quatrième de couverture :

"Le royaume de Logres court un grave danger. Le roi Arthur est devenu trop vieux, ses chevaliers ont disparu, Merlin a perdu ses pouvoirs et Galaad a soif de vengeance !
Kadfael, le jeune protégé de Merlin et fils de Perceval le Gallois, va tenter l'impossible pour trouver le Graal, protéger Excalibur et rendre au royaume sa splendeur perdue. Aidé de son vieux maître, d'un nain bougon et d'Adélice, une fée aussi courageuse que troublante, il sera confronté à des situations plus périlleuses les unes que les autres.
Hommes, fées et nains devront s'allier pour éviter la destruction de leur monde. Réussiront-ils à vaincre Vikings, dragons, banshees, trolls à la solde de Galaad, le chevalier félon ?
A mi-chemin entre les récits des chevaliers de la Table Ronde, les légendes celtiques et la mythologie scandinave, L'Héritier du roi Arthur plonge le lecteur dans un univers épique peuplé de héros et de créatures fantastiques, drôles ou terrifiantes !
Bienvenue dans un nouveau monde de fantasy..."




Mon avis :

Je commencerai par rebondir sur cette quatrième de couverture : "un nouveau monde de fantasy" ? Ce n'est pas l'impression que j'ai eue. Au contraire, j'ai vraiment ressenti les influences de l'auteur, de Tolkien aux mythologies celtique et nordique (et j'ai parfois revu des scènes tirées de l'adaptation par Peter Jackson du Seigneur des Anneaux, ou autres films cultes de fantasy...). Ce n'est pas un mal, au contraire ! Je pense que Bertrand Crapez maîtrise vraiment son sujet, et que ce roman peut constituer une bonne entrée en matière à qui n'est pas familier du genre, ou encore aux plus jeunes lecteurs.
Pour ma part, j'ai surtout été surprise.

Surprise de l'interprétation qui est faite de l'univers arthurien (et principalement de Merlin, car pour le reste, on peut se dire effectivement que cette histoire se passe après les aventures connues du Roi Arthur et de ses chevaliers).
Surprise des clichés utilisés pour caractériser les personnages (mais là aussi, c'est le genre qui veut ça), qui m'ont semblé trop peu développés.
Enfin, l'intrigue m'a semblé simple aussi dans son déroulement, ou trop prévisible : pas vraiment de difficulté à surmonter pour les héros comme pour les ennemis, des sauvetages qui tombent à pic, des pièges déjoués trop facilement, ... Mais ceci vaut pour le début du roman car je ne nie pas par la suite quelques moments d'étonnement que je n'avais pas prévu.

En effet, je ne sais si c'est parce que le sujet prend de la gravité, ou si c'est parce que je me suis habituée à l'univers, mais j'ai préféré les 2e et 3e parties du roman. Dans tous les cas, l'écriture est simple et fluide, je n'ai pas eu à me forcer pour le lire.
Je pense surtout qu'en prenant appui sur un univers créé de toutes pièces, et non repris de la légende arthurienne, j'aurais eu le roman de fantasy que j'attendais. Ce sera sans doute ce que je trouverai dans la suite (car je me suis engagée dans une trilogie : Les chroniques des prophéties oubliées. A suivre donc...). Ce qui m'a le plus dérangée ici a été l'interprétation très personnelle et pas toujours juste qui est faite d'éléments mythiques comme le Graal, et l'histoire des fées Morgane, Viviane et Mélusine.

En résumé, en puriste de la légende arthurienne, j'ai eu quelques difficultés avec ce roman, mais je ne le rejette pas en bloc.
Je dois bien l'avouer : j'ai râlé plusieurs fois. Mais j'ai essayé de voir plus loin. Pour qui ne s'attache pas à l'exactitude de la légende, je pense que c'est une bonne entrée en matière.

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